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Kamsar : débrayage des employés de l’ANAIM. L’accès à l’hôpital est bloqué

Les fêtes de fin d’année 2021 risquent d’être amères pour des employés de l’Agence de l’aménagement des infrastructures minières.  En effet, un débrayage est constaté dans la matinée du mercredi 29 décembre, devant l’hôpital ANAIM Kamsar.

Et pour cause, des employés, frustrés par le retard des salaires qui intervient depuis huit ans, selon le syndicat, entre le 10 et le 15 de chaque mois.

 « Nous sommes là pour réclamer le paiement des salaires à temps de la part de la Direction car à chaque fois, nous recevons nos dûs après le 10 de chaque mois », a affirmé Mohamed Saliou Camara, membre du syndicat de l’ANAIM.

Pour le Coordinateur général Cheick Ahmed Doumbouya, ce retard s’explique : « ceux qu’ils disent, je ne dirai pas qu’ils mentent. Depuis l’arrivée de ce syndicat, on a eu des entretiens pour qu’ils soient payés à temps et il y a eu un protocole avec 24 points. Le plus saillant était le paiement à temps mais le montant vient de la Direction générale et de la CBG (Compagnie des bauxites de Guinée).

La CBG paie le 30 ou le 31 et la direction générale de l’ANAIM prépare l’état de salair. Nous avons décidé de chercher une solution pour le cas des salaires. Et depuis deux mois, le virement est fait à partir du 24 des mois d’octobre et novembre, mais avec le gèle des comptes, il n’y a pas eu de prime », a-t-il précisé sur les ondes de Djoma fm.

Pour le Coordinateur général, le retard est dû à la lourdeur administrative car il faut que les ordres de virement soient avisés par le nouveau gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée.

« Je suis avec les ordres de virement en route pour Conakry, dans l’espoir que les employés soient payés aujourd’hui ou mais pour moi, ceci est loin d’une grève », tel est l’engagement pris par Cheick Ahmed Doumbouya.

Sur le terrain, il n’y a pas d’accès à l’hôpital. Mais les employés en colère ont décidé d’accorder l’exercice d’un service minimum pour la journée du mercredi 29 décembre.

Ils menacent de paralyser toutes les activités professionnelles et même d’interrompre le service minimum si rien n’est fait d’ici le jeudi 30 décembre.

A.I.C

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