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Boffa : plusieurs plantations ravagées par des chenilles

Les agriculteurs du district de Soumbouyadi, situé dans la sous-préfecture de Tamita dans Boffa, sont victimes d’attaques de chenilles. 

Ces insectes nuisibles dévastent les cultures des femmes qui travaillent dans les bas-fonds. Menaçant les travaux de plusieurs localités dont Ningueya, Tôrôdeya, Kafilia et Bantan.

La présidente du groupement Grinbanyi de Soumbouyadi, Tiguidanke Sylla, tire sur la sonnette d’alarme : « nos moyens sont limités et c’est ici que nous aidons nos maris à subvenir aux besoins de la famille. A travers cette activité, nous accompagnons les hommes dans le cadre du développement de notre localité. Mais si nous travaillons et que les insectes détruisent cela, ce sera une véritable peine pour nous. Cette année, ses insectes ont attendu jusqu’à la période de floraison de nos aubergines, gombo et piments pour attaquer ».

Quant à la réaction des autorités de la localité, Tiguidanké a rappelé : « l’année dernière, on avait informé notre mairie de l’envahissement de nos champs par des insectes mais elle n’a jamais réagi ».

Et d’ajouter : « on a souvent posé ce problème à la direction préfectorale de l’agriculture de Boffa. Ladite direction avait dépêché un des techniciens qui était venu faire le constat et en même, pulvérisé. Mais depuis lors, on a reçu aucune aide ».

Tamba Milimono, conseiller agricole de la direction préfectorale de Boffa, a renchéri : « d’une manière générale, on est confronté à l’attaque des ennemis qui sont les chenilles. Non seulement, les chenilles s’attaquent aux maïs et aussi aussi aux cultures maraîchères ».

Il explique cette déplorable situation par un refus d’utilisation des produits chimiques sur les plantations impactées, de la part des agriculteurs avant d’indiquer qu’il a fallu sensibiliser pour lancer des actions de pulvérisation.

« nous avons réussi à les convaincre et tout dernièrement, nous avons eu un petit lot qu’on doit expérimenter. Mais cela a coïncidé au coup d’État, l’activité a été interrompue. Donc c’est un cas général dans la préfecture de Boffa ».

Face à la menace qui prend de l’ampleur, les victimes invitent les autorités à leur venir en aide afin de sauver ce qui reste comme produit agricole.

Lato Camara, correspondant à Boffa

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