Faranah : la rentrée universitaire démarre sans engouement
Comme l’ont annoncé les autorités guinéennes, les universités ont ouvert les classes ce lundi, 1er novembre.
À l’Institut supérieur agronomique et vétérinaire de Faranah (ISAV) où nous avons fait un tour, les étudiants ont répondu à l’appel même si l’engouement habituel dans cet établissement public, n’était pas au rendez-vous.
À la rentrée de l’université, un dispositif de lavage des mains est visible. Des responsables du rectorat veillent au respect des mesures sanitaires, particulièrement le lavage des mains avant d’accéder à l’enceinte de l’établissement.
Rencontré dans son bureau le Directeur général de l’institut de Faranah, Professeur Saara Baïlo Diallo a expliqué : « À notre niveau ici, le constat est très bon parce que 2 semaines avant aujourd’hui, il y a eu multiples réunions de conseils de l’Institut et qui ont préparé cette rentrée, donc c’est une rentrée apaisée, une rentré tranquille les étudiants sont entrain de se faire inscrire et à ce jour, tout va bien.
Nous avons au total 7 départements au sein desquelles nous sommes en train de réinscrire les étudiants parce que l’inscription, c’est la 1ère année et elles ne sont pas encore arrivées. Il y a les départements (Agriculture, Agroforesterie, Eaux et Forêts Environnement, Génie Rural, Économie Rurale, vulgarisation Agricole et Élevage). Les cours démarre ce lundi même à partir de midi, parce que très tôt, c’est les inscriptions pour que l’étudiant parte en classe, il faut qu’il soit inscrit. Il y a un petit retard, ceux qui sont venus ce matin ne sont pas nombreux, les enseignants chercheurs, 2 semaines avant, on les a demandé de rentrer et de préparer la rentrée universitaire, ils sont tous présents, les responsables administratifs, les cadres sont tous présents ».
Poursuivant, le premier responsable de l’Institut est revenu sur les difficultés.
« Nous avons surmonté nos difficultés mineurs que nous avons rencontrées, parce qu’il fallait prendre le devant afin de pouvoir surmonter ses difficultés.
Ces difficultés sont liées surtout aux problèmes de courant parce qu’on n’a pas encore de subventions et l’école doit fonctionner. Toutes les dispositions sont prises par le chef service comptabilité matière et par rapport au logement tout ce qui est à réparer sont déjà réglé pour attendre les étudiants. Sur le cas des dortoirs, c’est seulement le filles qui sont logées au sein du campus. C’est une ségrégation positive, on est obligé de le faire due au nombre de place et la capacité d’accueil ».
Pour finir, le Pr Saara a lancé un appel à l’endroit des parents dont les enfants n’ont pas encore rallié l’Institut. Aussi, la population de Faranah qui héberge plusieurs étudiants dans les différents foyers.
Mamadou Alpha Barry, de Faranah pour 24henguinee.com