Formalisation des activités commerciales : une campagne est lancée par les ministres du budget et du commerce
Le marché de Madina a abrité le jeudi 18 novembre, le lancement de la campagne de promotion des centres de gestion agréés (CGA).
L’initiative, lancée par les ministres du budget et celui du commerce, vise à promouvoir le secteur formel auprès des commerçants.
Dans ses propos, le ministre du budget, Moussa Cissé, a indiqué à l’assistance, tout l’intérêt que le Colonel Mamadi et son premier ministre accordent à la migration des commerçants évoluant dans l’informel pour le formel.
Ensuite, il a affirmé : « nous sommes venus vous sensibiliser aujourd’hui pour l’avenir de nos enfants. Pourquoi l’avenir de nos enfants parce que la formalisation que vous allez entamer à partir d’aujourd’hui c’est pour créer un fonds de commerce que vous pouvez léguer à vos enfants et aux générations futures. Et c’est ce qui anime le président Mamadi Doumbouya et son gouvernement, l’avenir de nos enfants… Vous ne pouvez pas aujourd’hui préparer cet avenir si vous ne quittez pas le secteur informel pour le secteur formel. C’est un avantage pour vous d’abord avant d’être un avantage pour le pays, parce que si vous léguer un fonds de commerce à vos enfants ça les sécurise, ça évite les problèmes même lors du partage de l’héritage ».
Quant au ministre du commerce, il est revenu sur les avantages qu’offre la formalisation d’une activité commerciale.
« quand un commerçant passe au formel, il y a deux avantages. Non seulement l’avantage de bénéficier d’un accompagnement de l’Etat par l’accompagnement au niveau des taxes et des impôts, mais également une restructuration afin que tous ces petits commerçants aient droit au financement. Aujourd’hui quand vous n’êtes pas dans le formel, il est difficile pour un commerçant d’être accompagné côté financier », a précisé Dr Bernard Goumou.
Cette campagne qui va couvrir les grands marchés de la capitale guinéenne par l’installation des stands d’animation, est financée par le projet d’appui aux corps de contrôle et à l’administration fiscale (PACCAF).
Mohamed Sylla