Siguiri( Niagassola): les corps sans vie de deux burkinabés retrouvés dans une mine d’or
Le samedi 14 avril 2024, les corps sans vie deux jeunes burkinabés, ont été découverts dans une ancienne mine d’or située dans la localité de Tienbalén, relevant de la sous-préfecture de Niagassola. Selon le Dr Abdoulaye Bassirou Condé, médecin d’appui aux urgences médico-chirurgicales de l’hôpital préfectoral de Siguiri, la cause du décès de ces deux jeunes célibataires sans enfants serait dû à une asphyxie, rapporte le correspondant de 24henguinee.com basé dans la région
Pascal Ouadraogo et Madi Yèrèbougou, tous deux de nationalité burkinabé, ce sont les noms des deux victimes qui ont tragiquement perdu la vie dans un trou d’une ancienne mine d’or artisanale abandonnée. Les premières enquêtes sur leurs décès ont révélé qu’il s’agit d’une mort naturelle.
«Le 13 avril 2024, nous avons reçu l’appel du coordinateur des forces de défense et de sécurité de Niagassola vers 17 heures nous informant de la découverte de deux corps sans vie dans une mine d’or dans la localité de Tienbalén. Entre-temps, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri a ordonné l’ouverture d’une enquête pour connaître la cause de leurs décès. Selon nos recherches, nous avons été informé que ce sont des burkinabés qui résident à Tienbalén depuis très fort longtemps. Donc dans la matinée du samedi, ils se sont rendus dans une ancienne mine d’or où leurs corps ont été retrouvés dans un puits. Nous nous sommes demandé en première position s’ils n’ont pas été assassinés et déposer dans ce trou, la deuxième question c’était de savoir s’ils n’ont pas été victime de morsure de serpent. Mais après observation des corps, nous n’avons trouvé aucune trace de force extérieure sur les corps, par contre nous avons remarqué la présence du monoxyde de carbone dans le trou où ils ont été retrouvés. Et, quand un individu se retrouve dans un tel endroit, cela peut entraîner le manque de l’oxygène dans le sang, s’il n y a pas quelqu’un pour te sauver, ça peut aboutir à la mort. Donc c’est ce qui est arrivé à ces deux jeunes»,a fait savoir Dr Abdoulaye Bassirou Condé.
Après l’autorisation du procureur de la République près le tribunal de première instance de siguiri, les deux corps ont été mis à la disposition de leurs proches pour leur inhumation.
De kankan, Djaba Fanta Souleymane CAMARA pour 24henguinee.com