« La Guinée est un pays agricole avant d’être un pays minier », tranche le ministre de l’agriculture et de l’élevage
Mamoudou Nagnalen Barry dirige désormais le département de l’agriculture et de l’élevage, depuis sa nomination le 29 octobre dernier.
Pour le nouveau ministre, en tant que fils de paysan, c’est un honneur de s’engager aux côtés des cadres et fonctionnaires de son département pour accompagner les agriculteurs et éleveurs de la Guinée.
Remerciant les nouvelles autorités pour la confiance placée en sa personne, le nouveau ministre dit mesurer les défis qui l’attendent, tout en précisant que leur mission immédiate ne sera pas celle de réinventer la houe du cultivateur. « Nous venons pour déployer toute notre énergie en vue de mettre en œuvre de façon pragmatique, les différentes priorités des politiques publiques, améliorer la mise en œuvre des programmes et projets existants dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, et redonner à ce secteur le prestige qu’il mérite. Nous savons tous ce qui manque à notre pays pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Bien que la nature nous ait doté de potentialités agricoles énormes, nous peinons encore à les valoriser pour nous nourrir de ce que nous produisons. Le véritable développement durable de notre pays passera indéniablement par la prise de conscience et le choix politique de faire de l’agriculture et de l’élevage, le référentiel de la Guinée de demain », a-t-il déclaré.
Un pays agricole avant d’être un pays minier, c’est ce que devrait être notre nation, selon Mamadou Nagnalen Barry. D’ailleurs selon lui, « il est temps de mobiliser toutes les intelligences collectives, toutes les ingénieries et tous les moyens nécessaires pour faire de l’agriculture et de l’élevage, la colonne vertébrale de notre économie ».
Delphine Loua