Le procès du massacre du 28 septembre 2009 se poursuit à Conakry. Après Marcel Guilavogui, Moussa Thiégboro camara et Aboubacar Sidiki Diakité dit «Toumba», c’est le tour du Colonel Abdoulaye Chérif Diaby, ministre de la Santé au moment des faits. Ce mardi 15 novembre 2022, marque donc le deuxième jour de son passage devant la barre.
Selon lui, c’est un procès qu’il attendait pour sa donner sa part de vérité. « Voici un procès que j’ai tellement attendu. Parce j’avais un poids moral sur moi. Donc, je me sens libre. Parce que j’ai dit au tribunal ma part de vérité de ce que je connais, de ce que j’ai vu et de ce que j’ai vécu. Donc, je me sens libéré », a déclaré Colonel Abdoulaye Chérif Diaby.
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Au cours de ces événements malheureux, plus de 150 morts ont enregistrées, des femmes violées et des blessés parmi lesquels des leaders politiques, selon les Nations-Unies.
Pour rappel, les leaders politiques avaient appelé ce jour-là leurs militants à un meeting dans l’enceinte du stade du même nom pour exiger le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Ils sont au nombre de onze (11) accusés dans cette affaire dont le Capitaine Moussa Dadis Camara, président du CNDD, la junte au pouvoir d’alors.
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